[ << < O > >> ] Accueil > None > None > Réunions > None du mercredi 09 février 2022 à 18h30
Séance du Conseil communal du : 15/02/2022
En date du 26/01/2022, le RTFB diffuse une émission au sujet de la présence d'amiante dans l'eau potable (et plus exactement dans le matériel utilisé pour fabriquer les canalisations d'eau potable). Le Collège tente d'obtenir des informations de la SWDE quant à ce fait (et souhaite avoir plus de détails, en lien avec la santé publique, en lien avec la stratégie d'investissement de la SWDE, …).
Prise de connaissance de la réaction de la commune suite au reportage susvisé (décision du 02/02/2022).
Le présent rapport est accompagné : Articles de presse - Mail du 26/01/2022 de la SWDE
Impact : euros H.T.V.A. euros T.V.A.C. Article budgétaire :
Avis de légalité de la Directrice financière :
Pouvoir subsidiant : Montant :
Nom, prénom : Goosse Florian
Téléphone : 081.39.60.70
Courriel : florian.goosse@profondeville.be
Le Conseil communal prend connaissance de l'interpellation en annexe déposée par le groupe politique “Ecolo” en date du 28 janvier 2022 :
De l'impact de la pollution au cadmium et au plomb sur le territoire communal
Mesdames, Messieurs,
Nous avons appris avec surprise que des taux de plomb et cadmium dépassant les (nouvelles) normes européennes avaient été détectés dans certains légumes des maraîchers cultivant sur le territoire communal.
A première vue, il semblerait que cette pollution soit liée à l'exploitation du minerai dans la vallée de la Vesdre. Il s'agirait donc d'une pollution historique plus que centenaire.
Cela remet évidemment en question la production de légumes sur notre territoire et plus largement sur l'ensemble de la Province de Liège, dans la mesure où l'AFSCA, lors de ses contrôles, n'accepte aucun dépassement de normes.
Cette interdiction soulève un problème avec de multiples implications :
Problème global de santé publique sur le territoire dont nous avons la charge. Si les légumes produits chez les maraîchers sont dangereux, ceux produits dans les potagers privés le sont aussi !
Impact environnemental : imaginez l'augmentation de trafic routier si l'ensemble des légumes consommés aujourd'hui localement devaient provenir de lieux considérés comme sains par la réglementation européenne. Ne devrait-on pas aussi tenir compte, dans l'évaluation des risques, des bénéfices des cultures biologiques en circuits courts : plus de vitamines dans un légume frais qui n'a pas voyagé et n'a rien coûté en CO2, pas d'utilisation de pesticide ni d'insecticide.
Enfin, l'impact social se pose également, dans la mesure où les agriculteurs concernés devraient renoncer tant à leur gagne-pain (et aux lourds investissements assumés) qu'à leur projet de vie.
Selon plusieurs experts interrogés sur le sujet, il apparaît qu'aucune solution technique ne permet actuellement de résoudre ce problème de manière durable.
Par ailleurs, les phénomènes d'absorption et de diffusion des métaux dans les organismes étant mal compris, les solutions à long terme proposées restent des gageures.
Cette situation inquiète profondément le groupe Ecolo, pour qui ce quadruple drame économique, social, sanitaire et environnemental ne peut rester sans action de notre part.
Quelles solutions le Collège compte-t-il proposer afin de répondre au problème ?
Le groupe Ecolo demande que la majorité se positionne de manière claire et précise.
Si elle considère cette pollution historique comme un danger,
territoire, y compris (et surtout) dans les potagers privés.
Si elle considère que les normes sont abusives,
Clarinval, l'attitude de l'AFSCA, qui applique aveuglément une norme
ne tenant pas compte de l'histoire du territoire, tandis qu'elle autorise des néonicotinoïdes (pourtant interdits par l'Europe) dont les effets néfastes sur la santé humaine et sur l'environnement sont, eux, observables.
- que soit appuyée, auprès des autorités fédérales, la demande d'un
moratoire sur l'application des normes, le temps de réaliser une étude sur l'impact réel sur la santé publique et d'investir dans la recherche pour comprendre et contrer le transfert des métaux lourds dans les végétaux.
Au niveau local, Ecolo Olne demande également que des mesures complémentaires soient prises sur l'origine de la pollution :
et la carrière du Bay Bonnet devraient être testés de toute urgence.
Le cadmium est en effet nettement plus néfaste à l'inhalation (95 % de persistance) qu'à l'absorption (3 % de persistance).
Enfin, Ecolo Olne demande que soit inscrit d'urgence au budget communal : - un fonds de soutien aux agriculteurs victimes de cette 'pollution'
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